Prendre en compte la puissance de la nature.

Si l’environnement ne propose pas d’atouts innés, il est également possible de forcer un peu la nature. L’architecture bioclimatique consiste aussi à donner un coup de pouce à l’écosystème plantant des arbres ou en végétalisant un toit/un mur afin d’améliorer l’isolation du bâti.
Pour autant, adopter l’architecture bioclimatique ne signifie pas ignorer les risques. La nature est puissante et ses manifestations peuvent occasionner des dégâts importants en fonction du territoire. En bord de mer, les embruns d’eau salée parviennent à dégrader les murs des habitations. Dans les zones sujettes au vent, l’érosion grignote tout doucement le terrain et contribue à le fragiliser – quant à la nature du sol, elle peut influencer le mode de construction, en fonction des risques de mouvement de terrain ou d’inondation.
La construction durable impose donc de prendre des précautions. C’est à ce prix que l’architecture bioclimatique donne ses meilleurs résultats, à travers une harmonie retrouvée entre les édifices humains et l’environnement naturel.